Ces deux-là se sont dit oui il y a quelques jours à peine. Avant leur mariage, c’est avec une supra dose d’amour et de fun qu’ils ont immortalisé une séance intimiste. Teintée de sourires et d’auto-dérision, Margaux et Kevin nous embarquent dans leur univers.
Avec les chouettes images de JB Gautier, Margaux nous en dit plus… Mention coup de coeur pour la demande en mariage absolument wahou !
La rencontre…
Kévin venait d’ouvrir un restaurant avec son frère dans le 1er arrondissement de Lyon. La première fois que j’ai poussé la porte c’était avec une bande de copines, pour fêter la rentrée, et je l’ai tout de suite remarqué.
S’en sont suivi une bonne douzaine de repas « improvisés » avec ma meilleure amie dans ce fameux resto.
J’avais mis en place une technique infaillible qui tenait en trois temps :
1/ Commencer par boire un verre (ou plutôt une bouteille) de vin avec la meilleure amie en question, qui (le hasard fait bien les choses), vivait juste à côté du dit restaurant. Cette étape servait à me donner du courage.
2/ Arriver tard dans le restaurant. Assez pour passer un temps raisonnable dans l’établissement (sans donner l’impression de camper sur place) et assister systématiquement à la fermeture. A ce moment les clients se faisaient plus rare et j’avais plus de chance de me faire remarquer !
3/ Oser une approche. Qu’elle qu’en soit la forme d’ailleurs : anecdote, blague foireuse (souvent suivi d’un rire niaiseux et forcément gênant). Tout était bon à prendre pour me faire remarquer.
Trois semaines ont passé avant le premier rendez-vous officiel, depuis on ne s’est plus quittés.
La demande en Mariage
Tout à commencé par un réveil plutôt désagréable : il devait être 8h du matin (un samedi !) quand notre sonnette s’est mise à retentir. Kévin est allé gentiment ouvrir la porte en me disant que ce devait être le « type qui relève les compteur d’électricité » ou quelque chose comme ça (j’avoue ne pas être experte en la matière…).
Alors que j’entendais Kévin revenir dans notre chambre, j’ai faillit avoir la peur de ma vie en voyant ma meilleure amie (celle citée au moment de la rencontre) prendre la place de mon amoureux ! Kévin n’était plus dans l’appartement, et mon amie me tendait une enveloppe rouge en guise d’explication. Le mot était de Kévin et me disait de me réveiller tranquillement et de suivre ses instructions.
Le reste de la journée à pris la forme d’une chasse aux trésors : j’ai eu le droit à une deuxième lettre, où était inscrite une sorte d’énigme. En trouvant la réponse, je trouvais l’enveloppe suivante et ainsi de suite. Le jeu de piste savamment orchestré m’emmenait dans des lieux que Kévin et moi avions l’habitude de fréquenter à Lyon : une épicerie, un magasin de vêtement, notre tatoueur… Jusqu’à l’aéroport !
A chaque étape, je m’attendais à retrouver mon cher et tendre, et je bouillonnais d’impatience. Comprenant rapidement que Kévin ne monterait pas avec moi dans l’avion, j’étais terrorisé à l’idée de quitter mon amie et de finir seule cette expédition dont je ne connaissais pas la fin.
J’ai littéralement exulté quand j’ai vu qu’il y avait deux billets d’avion et que ma meilleure amie (Bérénice de son vrai nom) m’accompagnait… à LONDRES !
Arrivée là-bas, toujours pas d’amoureux mais le conte de fée continuait… Nous sommes arrivées dans une magnifique maison dans le quartier de Nothing Hill. A l’intérieur, c’était surréaliste : Kévin avait collé des petits post-it un peu partout. « Notre chambre », « Celle de Bérénice », un papier « si vous avez faim » était collé sur un paquet de cookies, et un autre disant « si vous avez soif » sur le frigo. A chacun des étages du réfrigérateur, des bières typiques de tous les pays que Kévin et moi avons visité : des Becks pour Berlin, des Pilsner Urquell pour Prague, etc.
En ouvrant les placard, je trouvais mes vêtements, et dans la salle de bain, mes produits de beauté… Tout était parfait ! Dans notre chambre, une robe et des talons hauts m’attendait pour le grand soir. Bérénice m’a aidée à me préparer et m’a emmenée jusque dans une rue chic du quartier de Soho. De l’autre côté du trottoir, je le voyais enfin ! Kévin m’attendait en costume, plus beau que jamais… Il m’a invité dans un restaurant étoilé pendant que notre complice mangeait des sushis et buvait quelques bières dans le quartier.
C’est en buvant notre première coupe de champagne qu’il ma tendu la bague et que je lui ai dit le grand OUI… Je pleurais tellement que j’avais du mal à distinguer l’anneau !
Nous avons retrouvé Bérénice, complice depuis le matin. La soirée s’est terminée dans une boîte de la capitale anglaise et Kévin nous a annoncé que nous ne reprenions l’avion que trois jours plus tard.
Les préparatifs de cette séance photo
Nous nous sommes donnés rendez-vous à une terrasse de café. L’occasion pour JB (notre photographe) de nous expliquer un peu plus en détails comment la séance allait se dérouler. En amont, il nous avait demandé de réfléchir à des passions, des passe-temps que Kévin et moi avions en commun. Le but étant d’avoir une séance d’engagement totalement personnalisé et reflétant notre couple.
Kévin et moi adorons cuisiner ensemble et ce thème s’est tout naturellement imposé. Les photos en extérieur ont été prisent à Confluence, un lieu que nous connaissons bien et où nous avons l’habitude de flâner.
Au cours de cette rencontre, l’état d’esprit était de ne se s’imposer aucune limite, et d’avancer toutes les idées qui nous passaient par la tête. Rendons à César ce qui lui appartient : c’est JB qui a proposé l’idée du poulpe. Il a pensé qu’il pourrait apporter un peu de « piquant » à la séance… Et il avait raison !
La séance
Je dois avouer ne pas avoir été tout à fait (voir pas du tout !) à l’aise avec l’objectif au début, tandis que Kévin l’était beaucoup plus… Notre photographe a très bien géré cette situation et a su prendre le temps de trouver les mots qu’il fallait pour m’aider à plonger dans le bain.
N’étant pas des mannequins chevronnés, les pauses et les attitudes à adopter ne coulaient pas de source.
C’est certainement là que réside le talent de notre photographe (hormis le fait de faire des photos magnifiques) : savoir diriger sans « étouffer ».
Aucune pause ou attitude n’a été faite sans que nous la consentions, et Kévin et moi pouvions faire évoluer le geste pour qu’il soit tout à fait naturel pour nous.
Au final, je reconnais l’essence de notre couple à travers chaque photo, même si parfois, l’idée ne venait pas de nous.
Quand je vois le résultat aujourd’hui je suis totalement conquise. Les clichés sont superbes et je suis heureuse d’avoir franchi le pas. Le jour du mariage, j’aurais une robe magnifique et tout sera « parfait ». Mais avec cette séance d’engagement, nous avons maintenant la chance d’avoir le souvenir impérissable de ce que nous sommes à deux. Le combo jean/basket nous correspond mieux !
JB sera tout naturellement le photographe officiel pour le jour de notre mariage. Au delà du fait qu’il connaisse par cœur mon « mauvais profil » (!), je suis rassurée à l’idée d’avoir quelqu’un qui nous connaît et que nous apprécions pour immortaliser le plus beau jour de notre vie.
Les inspirations du mariage
Elle sont venus au fil du temps et des conversations entre Kévin et moi. Je dois avouer que Pinterest nous a beaucoup aidé !
Contrairement à beaucoup de personnes nous n’avons pas choisi de thème précis ou même de couleurs dominantes. Mais seule prérogative était de bannir le rose et les cœurs…
Je crois que tout l’événement s’est construit sur une ambivalence : faire de ce jour un moment d’exception tout en le concevant pour que chacun se sente un peu comme chez lui…
On a travaillé un an et demi sur l’organisation, donc à l’approche du jour J la pression commence à monter!
5 mots pour définir votre mariage qui approche
Amour. Ivresse. Amour. Amour. Amour