J’ai rencontré ce grand bonhomme le 24 Octobre 1998. Trois mois plus tôt, je venais de faire mes adieux déchirants à mon père, cet intime étranger. J’avais 19 ans et je détestais l’idée de dépendre affectivement d’un homme.
Sans mesurer l’importance de cette rencontre, j’étais loin d’imaginer que ce journaliste en herbe allait bouleversé ma vie. Les années ont passé, et sans nous en rendre compte, nous sommes tombés amoureux. Pour finalement devenir indispensables l’un à l’autre. A l’époque, notre entourage n’aurait pas misé un centime sur notre histoire. Il faut avouer que nous étions en tous points radicalement différents. Lui, réfléchi, patient et sportif. Moi, éternelle rêveuse, impulsive et bout en train.
De ces différences, nous avons fait une force, une vraie complémentarité. Mon histoire familiale étant chaotique, je n’aurais jamais pu rêver pareille vie. A ses côtés, je suis devenue une femme. A ses côtés, j’ai ri, pleuré, rêvé. Nous avons dessiné ensemble notre bonheur. Face aux moments difficiles, c’est sa main que je tiens, sur son épaule que je pleure et dans ses bras que je me tranquillise. Et il n’y a pas un jour où je regrette d’avoir croisé son chemin.
Ce matin, mon époux s’est agenouillé et m’a chuchoté : « J’ai beaucoup de chance d’avoir une petite femme comme toi, je t’aime mon amour ». Et a continué : « Nous nous sommes rencontrés il y a 14 ans aujourd’hui, la route a été jalonnée de grands bonheurs mais aussi de terribles tristesses. Et 14 ans plus tard, je peux te dire les yeux dans les yeux que je suis éperdument amoureux de ma femme « . J’ai serré fort mon mari contre moi et j’ai pleuré à chaudes larmes.
En 14 ans, c’est la première fois qu’il pense à notre anniversaire de rencontre et… que j’oublie !
Cet article, pour toi mon amour. Je t’aime…
Crédit Photo : Mickael Bats
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