Pour la première fois sur le blog, nous recevons Laëtitia Guillemot, créatrice de J’aime ma Robe. La marque a imaginé des boîtes de conservation de très grande qualité pour préserver avant et après la précieuse robe de mariée. En reprenant les techniques de préservation du Musée de la mode, J’aime ma Robe devient très vite un acteur incontournable de ce nouveau marché.
Avec son expertise professionnelle, Laëtitia a accepté de se prêter au jeu de l’interview. Avec les belles images de Greg Finck, elle partage avec nous ses précieux conseils.
Conserver sa robe de mariée, les conseils de J’aime ma Robe
« Les conseils que je vous donne sont à suivre tant avant votre mariage, si vous devez stocker votre robe pendant plusieurs mois, qu’après, si vous voulez la conserver pour les décennies à venir…
Ça peut aller très vite, j’ai des mariées qui ont vu leur robe jaunir en 3 mois seulement, juste avant leur mariage !
- N‘essayez jamais de nettoyer vous-même une tache sur votre robe !
En cas d’incident, n’utilisez jamais de serviette en papier de couleur : elle déteindrait ! La seule chose que vous puissiez faire, c’est tamponner délicatement avec un mouchoir en tissu blanc ou une serviette en coton blanc. Ne frottez pas non plus, vous pourriez abîmer le tissu.
- Faites nettoyer votre robe chez un professionnel, dans les 15 jours qui suivent le mariage.
Plus on agit vite, plus on a de chances de faire partir les taches. N’hésitez-pas à préciser au teinturier la nature des taches pour qu’il utilise un produit approprié. Demandez qu’elle soit lavée dans un bain « propre » (car la même eau ressert). Gare aux superstitions qui racontent que faire nettoyer sa robe porterait malheur. Et si elle vous semble peu tachée, sachez que certaines taches telles que le champagne et la transpiration apparaissent avec le temps…
Choisissez bien votre teinturier ! Seuls de vrais professionnels peuvent nettoyer correctement une robe de mariée, surtout si elle comporte des broderies ou si elle est réalisée dans un tissu fragile. Fuyez les chaines low cost et demandez plutôt à votre boutique qu’elle vous recommande une teinturerie avec laquelle elle a l’habitude de travailler !
- N’utilisez que des matériaux conformes aux normes d’archivage.
Pas de housse en plastique ou en non-tissé, pas de carton standard, jamais de cintre en métal en bois ou en plastique en contact direct avec la robe. La housse fournie par votre boutique est une housse de transport, pas de conservation. Proscrivez toute housse sous vide (les fibres doivent respirer). C’est ce qu’il existe de PIRE au monde. Ça capture l’humidité, ça fragilise les fibres et ça fait jaunir ! Retirez également tout ce que le teinturier a ajouté : gaine plastique, agrafes, épingles, papier de soie standard etc. Le mot d’ordre c’est : « MIEUX VAUT RIEN QUE ÇA ! » - Évitez au maximum les plis.
La robe doit demeurer « en forme ». C’est pourquoi, nous recommandons souvent de la ranger à plat dans l’une de nos boîtes de conservation.
- Éviter l’exposition à la lumière (qu’elle soit du jour ou artificielle).
Demandez donc à votre teinturier de ne PAS la mettre en vitrine, même si, je sais, je sais, elle est MAGNIFIQUE et que ça attire les clients ! Celles qui seraient tentées par une exposition sur mannequin ou dans un cadre devront choisir entre conserver leur robe et la voir se dégrader à vitesse grand V… - Maintenez une température constante dans la pièce où elle est rangée (idéalement 18-19°).
Le meilleur endroit pour stocker votre vêtement est une pièce à vivre car, elle est chauffée toute l’année.
- Maintenez un taux d’hygrométrie constant dans la pièce où elle est rangée (maximum 50% d’humidité).
Pas de cave, de grenier ou de garage, MÊME s’ils vous semblent sains !!! Un thermomètre qui indique ce taux coûte moins de 5 €…Ce serait dommage de s’en priver. Et, si ce taux est trop élevé, investissez dans un absorbeur d’humidité (électrique avec réservoir, c’est mieux). - Évitez la poussière et la saleté.
Elles attirent les mites… Et personne n’a envie d’avoir de vilains trous dans sa robe, non ? - Utilisez systématiquement de l’antimite mais, jamais en contact direct avec la robe !
Contrairement aux idées reçues les mites mangent de TOUT (soie, plume, laine, coton, synthétique etc.). Veillez à le changer scrupuleusement tous les 3 mois. Préférez un antimite BIO et proscrivez à tout jamais la naphtaline (même si Mère-Grand vous dit le contraire) qui est toxique et cancérigène. Pour info, les boules de cèdres ne servent à rien et les sachets de lavande non plus! Bon à savoir n’est-ce pas ?
- Évitez de toucher le vêtement à mains nues.
Vous l’ignorez certainement mais, lorsque l’on touche un vêtement, des peaux mortes et des huiles invisibles se déposent alors sur le tissu et peuvent devenir des taches avec le temps. Portez-donc systématiquement des gants propres (pas ceux qui prennent le bus ou le métro) pour manipuler votre robe une fois nettoyée et lorsque vous procéderez à sa préservation.
Voilà, vous connaissez à présent les secrets des professionnels ! Pour une conservation simple et optimale, envoyez-nous vos photos à contact@jaimemarobe.com. Nous vous indiquerons le Coffret le mieux adapté à votre robe et vos accessoires. Ce diagnostic est offert et sans engagement 😉 »
Les crédits du shooting
Coffrets de préservation pour robes de mariée – J’aime ma Robe
Robes de mariées, boléro et voile – Stéphanie Wolff
Nuisette – Simone Pérèle
Chaussures, Headband et Alliance – Arts&Facts
Make-up – My Beauty Corner
Modèle – Charlotte C.
Direction artistique – Made in You
Photographe – Greg Finck
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